Qu’est-ce que le slow tourisme ?

Le tourisme de masse (et le tourisme dans le sens le plus communément admis) est presque devenu caricatural de nos jours : tout le monde fréquente les mêmes lieux, les mêmes plages et les mêmes hôtels. Les gens partent en vacances au même endroit et une fois sur place, cherchent à faire le maximum de choses avant de repartir, car « il faut optimiser le temps passé sur place ». Quitte à finir exténué et à peine intéressé par les lieux visités, l’important est d’être actif et de faire quelque chose, à la fois pour avoir quelque chose à dire à ses connaissances à son retour et pour avoir la sensation réconfortante d’avoir effectivement été dans l’action. Ne dit-on pas que l’on « fait » un pays ? Ne compte-t-on pas le nombre de pays où l’on a été avec fierté ? Et le slow tourisme dans tout ça ?

À l’opposé du tourisme de masse, le slow tourisme pourrait se définir comme le tourisme lent, une forme de tourisme inspirée de la slow food qui vise à redécouvrir les bienfaits d’une nourriture saine et équilibrée. Le slow tourisme privilégie le qualitatif au quantitatif et la lenteur à la course effrénée vers toujours plus d’activités et d’événements. Avec le slow tourisme, on prend son temps pour faire les choses, on part à la rencontre des populations locales en logeant dans des chambres d’hôtes ou des auberges de jeunesse, et on ne cherche pas coûte que coûte à accomplir toutes les activités possibles et imaginables. L’adepte du slow tourisme ne craint pas le spontané et l’imprévu, il n’organise (...)

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