"Qu’est-ce que j’ai fêté ça", Nasri raconte comment il a vécu la grève des Bleus à Knysna lors du Mondial 2010

Un baptême intense, enivrant et frustrant. Samir Nasri est passé par toutes les émotions lors de ses débuts à la Kings World Cup avec l’équipe Foot2Rue, lundi au Mexique. Au terme d’un scénario renversant, les Français se sont imposés face aux Espagnols du PIO FC (5-5, 2 tab à 1). Plutôt discret sur le terrain malgré une silhouette affinée, Samir Nasri s’est blessé à la cuisse durant la rencontre. L’ancien milieu de terrain a dû sortir pour se faire poser un strap sur la cuisse, avant d’être contraint de se déplacer en béquilles. Après le match, l’ex-joueur de l’équipe de France, âgé de 36 ans, est venu participé au live Twitch d’AmineMaTue, le président de l’équipe Foot2Rue.

L’occasion de revenir notamment sur la grève des Bleus à Knysna lors de la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud. Une compétition pour laquelle Samir Nasri n’a pas été convoqué par le sélectionneur Raymond Domenech. "J’étais caché dans la soute, c’est moi qui les ai chauffés à ne pas descendre", s’est d’abord amusé le natif de Marseille. Avant d'expliquer: "Je n’étais pas là frère. Par contre qu’est-ce que j’ai fêté ça quand ça s’est passé, je vous dis la vérité (rires). J’étais à Las Vegas. On était dans la chambre avec mes potes, on était cinq-six. Avec le décalage horaire, le matin il y avait les matchs de la Coupe du monde. Je mets ESPN, je vois en gros: ‘The french national team is on strike’. Ils font la grève. Oh la vie de ma mère, musicalement (il mime des pas de danse)… ouais, ouais, ouais… ce n’est pas moi!

"On s’est tous assis avec du popcorn"

Fin 2022, l’ancien dynamiteur de l’OM, Arsenal et Manchester City était déjà revenu en plaisantant sur le fiasco de Knysna lors d’une émission diffusée sur Canal +: "Comment j’étais content. J’étais à Las Vegas. Ils ne parlent pas de football aux États-Unis. Je me lève, j’allume la télé, je vois un bus et je vois les titres: ‘The french national team is going on strike'. Ça veut dire qu’ils partent en grève. Je me dis mais non (rires). Ce n’est pas possible. Hop, le sourire il est revenu. Mes potes descendent et me disent: ‘Qu’est-ce qu’il se passe?’. Regardez. On s’est tous assis, avec du popcorn. J’ai dit: ‘Il nous faut la télé française, je veux voir ce qui se dit à la télé française’. Et j’ai dit: ‘Wouah, heureusement, en fait c’est une bénédiction que je n’y ai pas été’. Mais après, avec le recul, c’est quand même un regret de ne pas avoir joué une Coupe du monde..."

Article original publié sur RMC Sport