Voici ce qu’une heure de promenade dans la nature fait à votre cerveau

Une heure de promenade en forêt suffit à réduire le stress.
Schon / Getty Images Une heure de promenade en forêt suffit à réduire le stress.

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Une heure de promenade en forêt suffit à réduire le stress.

SANTÉ MENTALE - Lecture dans un parc, promenade bucolique, écothérapie… La nature est associée à toute une série de bienfaits pour la santé mentale et physique. Publiée dans la revue Molecular Psychiatry le 5 septembre, une étude menée par des chercheurs de l’institut Max Planck pour le développement humain, à Berlin, « prouve le lien de cause à effet (positif) entre la nature et la santé du cerveau », selon Simone Kühn, coauteure de l’étude. Seulement une heure de promenade dans la nature suffit à réduire le stress.

Pour prouver cette corrélation, les scientifiques ont étudié l’amygdale, une petite structure au centre du cerveau impliquée dans le traitement du stress et de l’apprentissage émotionnel de 63 adultes volontaires. Ils ont effectué un exercice de mémorisation avant de passer un IRM tout en répondant à des questions, dont certaines étaient spécialement conçues pour créer un stress social.

Une meilleure attention après la balade

Sans savoir le but de l’étude, ils ont ensuite été répartis au hasard pour une promenade d’une heure. Certains d’entre eux dans un environnement urbain de Berlin, d’autres dans un environnement naturel : la forêt de Grunewald, située en périphérie de la capitale allemande. Le tout sans utiliser leur téléphone portable tout en suivant un itinéraire prédéfini. Puis ils ont à nouveau rempli un questionnaire et passé un IRM, avec une tâche supplémentaire génératrice de stress.

Certains participants se sont promenés dans les rues de Berlin, d’autres dans la forêt de Grunewald.
Molecular Psychiatry / Nature Certains participants se sont promenés dans les rues de Berlin, d’autres dans la forêt de Grunewald.

Molecular Psychiatry / Nature

Certains participants se sont promenés dans les rues de Berlin, d’autres dans la forêt de Grunewald.

Les scans IRM ont alors montré une réduction de l’activité amygdale chez les sujets qui se sont promenés dans le bois. Ces derniers ont indiqué avoir davantage rétabli leur attention et apprécié la balade que ceux qui se sont promenés en ville. « Les résultats confirment la relation positive précédemment supposée entre la nature et la santé du cerveau », affirme Simone Kühn.

Si l’activité de l’amygdale n’a pas diminué chez les promeneurs urbains, elle n’a pas non plus augmenté, bien qu’ils aient passé une heure dans un environnement urbain animé. Selon un article de Science alert, cela ne signifie pas forcément que les villes ne mettent pas à mal notre santé mentale. L’effet stressant est peut-être moins puissant que ce que suggèrent d’autres études. Il peut aussi dépendre de certains facteurs qui n’étaient pas présents dans cette rue de Berlin. « Ces résultats plaident fortement en faveur des effets salutogènes (favorables au bien-être, ndlr) de la nature, par opposition à l’exposition urbaine qui provoque un stress supplémentaire », écrivent les chercheurs.

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