PSG: "Grosse inquiétude" chez les ultras parisiens après la sortie de Nasser al-Khelaïfi sur son intention de quitter le Parc des Princes

Après de longs mois de discussions tendues, d’avertissements et de tacles glissés dans la presse, Nasser al-Khelaïfi a haussé le ton. A la sortie du congrès de l’UEFA, organisé ce jeudi à Paris, le président du PSG a annoncé son intention de "bouger" du Parc des Princes. Une manière de répondre au Conseil de Paris, présidé par la maire Anne Hidalgo, qui a voté ce mardi contre une vente de l’enceinte du 16e arrondissement. "C’est trop facile de dire maintenant que le stade n’est plus à vendre. On sait ce que l’on veut, on a gâché des années à vouloir acheter le Parc. C’est fini maintenant. On veut bouger du Parc", a déclaré al-Khelaïfi devant trois médias français, dont RMC Sport.

Selon nos informations, cette sortie du dirigeant qatari suscite une "grosse inquiétude" au sein du Collectif Ultras Paris. Les habitués du Virage Auteuil, qui échangent régulièrement avec les différents acteurs, suivent de très près l’avancée de ce dossier sensible, qu’ils jugent prioritaire. Pour eux, c’est clair: PSG rime avec Parc des Princes. Comme ils l’ont déjà fait savoir, ils n’envisagent pas de voir leur club quitter son stade historique pour s’installer ailleurs.

Le refus du Conseil de Paris "facilite" l’avancée du dossier pour la direction du PSG

Mais la direction du PSG, engagée jusqu’à fin 2043 dans un bail emphytéotique de trente ans avec la maire de Paris, propriétaire, considère l’acquisition du Parc des Princes comme indispensable pour mener à bien son projet d’agrandissement à 60.000 places (contre environ 48.000 actuellement).

Comme expliqué par RMC Sport, les responsables du club de la capitale estiment que le récent refus du Conseil de Paris a clarifié la situation et "facilite les choses" pour avancer dans ce dossier. Nasser al-Khelaïfi estime même que le PSG aurait déjà déménagé si la mairie avait dit il y a huit ans que le stade n’était pas à vendre. Dans son entourage, on explique "construire le club pour les cent prochaines années, pas pour quatre ou cinq ans de mandats politiques".

Article original publié sur RMC Sport