PSG-Barça: l'UEFA ouvre une enquête contre le club catalan après les gestes nazis et racistes

A une ferveur tout à fait légitime dans un contexte de rivalité entre les deux clubs sur la scène européenne s’est mêlée la haine, mercredi soir au Parc des Princes. Des supporters du Barça présents dans le parcage visiteurs ont été surpris en train de commettre l’irréparable. Une poignée d’imbéciles s’est adonnée à la haine au cours d’une soirée qui a vu leur équipe triompher sur la pelouse du Paris Saint-Germain, en quart de finale de la Ligue des champions.

La commission de discipline du Barça va statuer

Deux supporters ont effectué des saluts nazis et des cris de singe et ont été filmés durant la rencontre. Les vidéos diffusées sur les réseaux sociaux ont permis leur identification, préalable indispensable à leur arrestation. Les supporters en question ont été interpellés pour apologie de crimes de guerre et insultes publiques à caractère raciste.

Les incidents ont été notifiés dans le rapport du délégué de l’UEFA. Le comportement ignoble de ces supporters expose le Barça à des sanctions de la part de l’UEFA qui a ouvert un cas disciplinaire contre le FC Barcelone, comme le rapporte le quotidien L’Equipe. Le Barça pourrait être privé de ses supporters en demi-finale de la Ligue des champions s'il parvient à se hisser dans le dernier carré à l'issue du match retour prévu ce mardi (coup d'envoi à 21h, en direct sur RMC Sport 1), au stade olympique de Montjuïc.

Les supporters incriminés radiés à vie ?

D’après Radio Catalunya, la commission de discipline du club catalan se réunira elle aussi pour statuer dans les trois mois sur les gestes nazis et racistes de ses supporters. Si l’affaire est jugée "très grave", les supporters incriminés pourraient être radiés définitivement. Dans le meilleur des cas, la commission de discipline du club pourrait aussi décider d’une suspension temporaire de leur affiliation pouvant aller de quatre mois à deux ans. Le PSG a déposé des plaintes pour apologie de crime de guerre, injure publique à caractère raciste et contre X pour identifier d’éventuels autres fautifs.

Article original publié sur RMC Sport