Yahoo Actualités PSG-Barça: "du 50-50", pourquoi l’issue du match est difficile à pronostiquer, selon Daniel Riolo
Après les éliminations contre le Real en 2022, puis le Bayern en 2023, le PSG s’apprête à retrouver les quarts de finale de la Ligue des champions contre le Barça. A deux jours de l’aller au Parc des Princes, mercredi (21h, sur RMC Sport), Daniel Riolo, journaliste RMC Sport, a dressé un état des lieux des chances parisiennes. Et selon lui, cette double confrontation est assez difficile à déchiffrer
"On a très peu de certitudes historiquement sur un PSG qui part à 50-50 dans un face à face"
"J’aimerais parler du contexte global parce que finalement, c’est un peu toujours pareil: comme chaque année, on ne sait pas et rien ne change", a-t-il lancé lundi dans l’After Foot. "Comment va réagir le PSG quand arrive un adversaire qu’il n’a pas l’habitude de rencontrer. C’est un peu tous les ans comme ça. On sait bien qu’historiquement le problème du PSG, ce sont les matchs allers-retours. Depuis 2013, le PSG a joué 17 matchs allers-retours. Ils ont fait trois qualifications contre des adversaires de même valeur présumée et un exploit – une qualification contre un adversaire où on s’est dit que l’adversaire était plus fort – c’est le match contre le Bayern (en quart) en 2021."
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"Nous arrivons aux matchs où ils sont les favoris et gagnent en général: Valence, Leverkusen, Chelsea en 2016, Dortmund en 2020, je ne compte pas l’Atalanta et Leipzig qui n’étaient pas en aller-retour. Le problème, c’est quand ils ne sont pas favoris ou pire partent à 50-50."
"Vu le peu d’informations qu’on a sur le PSG et même sur le Barça - capable de très bien jouer mais de présenter des failles - j’ai envie de dire que c’est du 50-50."
"Et on a très peu de certitudes historiquement sur un PSG qui part à 50-50 dans un face à face. Il y a eu le Barça en 2021 quand Mbappé a mis un triplé au Camp Nou mais sinon, contre City ou une fois contre Chelsea, ça a du mal à passer. Je ne parle même pas des matchs contre le Real, ni de Manchester United où ils étaient favoris."
"Techniquement et tactiquement, on est vraiment dans l’inconnu. Un point positif, c’est l’état d’esprit. J’ai envie de croire que ça a un peu changé par rapport à ces dernières années. Il y a eu un bon travail de fait grâce au renouvellement de l’effectif, on a insufflé quelque chose de nouveau et Luis Enrique y est certainement pour beaucoup, même si l’état d’esprit de l’année de Tuchel était excellent aussi, tout comme avec Mauricio Pochettino, malgré ses limites. Si le Barça est plus fort, ils gagneront mais le PSG a toutes ses chances."
"Je termine avec la compo: si Danilo vient en conf, ça donne une info, ça veut dire qu’il va vraisemblablement jouer", conclut-il. "Le schéma mouvant pourrait donner: Marquinhos, Danilo, Hernandez et Nuno Mendes, à trois ou à quatre derrière si Marquinhos se décale à droite. Le remplaçant d’Hakimi pourrait être lui (Marquinhos). S’ils jouent à trois derrière, Zaïre-Emery d’un côté et Nuno de l’autre, Fabian Ruiz-Vitinha au milieu avec Lee. Et puis, Dembélé et Mbappé. Xavi et Luis Enrique, ce n’est pas la même manière de jouer. S’ils veulent avoir le ballon – parce que c’est plus dans l’ADN du Barça – je pense que c’est en phase de transition que le PSG sera le plus dangereux. Evidemment que Mbappé doit être fort et que ça passera par lui si le PSG gagne. Il va falloir à côté que Dembélé soit également à un niveau Ligue des champions."
