Les professeurs vont-ils tomber le masque à l'école primaire? "Fort possible mais pas certain", selon Blanquer

Un élève avant d'entrer à l'école primaire à Paris le 26 avril 2021  - Thomas SAMSON © 2019 AFP
Un élève avant d'entrer à l'école primaire à Paris le 26 avril 2021 - Thomas SAMSON © 2019 AFP

Invité ce jeudi matin sur LCI, le ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer est revenu sur l'annonce de la veille, à savoir la levée de l'obligation du port du masque dans les écoles primaires dès le 4 octobre, dans les départements où le taux d'incidence sera inférieur à 50.

"On va publier une première liste (des départements concernés, NDLR) ces prochains jours, en début de semaine prochaine", a indiqué le ministre.

"Ce sera une première liste mais elle devra être confirmée très peu de temps avant le 4 octobre, puisque le critère c'est d'avoir un taux d'incidence en-dessous de 50 depuis cinq jours", a-t-il précisé, ajoutant que si la situation sanitaire se dégrade à nouveau dans les départements qui seront concernés par cette levée "on redurcira, car il faut toujours être prudent".

Les professeurs aussi concernés par la levée du port du masque?

Les instituteurs pourront-ils eux aussi tomber le masque au 4 octobre? "Sur la question des professeurs à l'école primaire, c'est encore en discussion, nous regardons", a répondu Jean-Michel Blanquer.

"J'aimerais bien que les professeurs en école maternelle puissent enlever le masque en particulier, parce qu'on voit bien que c'est un inconvénient vis-à-vis des enfants. Si possible, ce sera aussi le masque enlevé pour les professeurs de primaire et de maternelle, mais ce n'est pas encore une décision prise", a insisté le ministre, indiquant que "le dialogue avec les autorités sanitaires pour voir si on peut se permettre d'aller jusque là" est en cours. "C'est fort possible, mais ce n'est pas certain".

Quant aux collèges, ils pourraient être les prochains à être concernés par cette levée de l'obligation de port du masque, mais uniquement si la situation sanitaire le permet.

"Si ça continue à s'améliorer en octobre-novembre, c'est quelque chose qu'on pourrait envisager bien sûr", a dit Jean-Michel Blanquer. "Ca pourrait arriver le moment venu, pour l'instant c'est trop tôt. Il faut rester très prudent et alléger graduellement pour être certain qu'on aura pas de rebond épidémique. Si la tendance se poursuit, d'autres allègements suivront, mais pas tout de suite", a-t-il tempéré.

Article original publié sur BFMTV.com