Pas de procès en correctionnelle pour Neko, le chat écrasé par un TGV

Il n’y aura pas de procès devant un tribunal correctionnel pour établir dans quelles circonstances est mort le chat Neko, écrasé par un TGV à la gare Montparnasse à Paris le 2 janvier, a tranché lundi le tribunal de police de Paris.

La SNCF est poursuivie pour « atteinte involontaire à la vie ou à l’intégrité d’un animal domestique » mais les avocats des parties civiles, représentants plusieurs associations de défense des animaux dont « 30 millions d’amis », souhaitaient que l’affaire soit jugée devant le tribunal correctionnel pour « sévices graves et actes de cruauté ayant entraîné la mort d’un animal ».

Si la responsabilité de la SNCF est établie dans la mort de Neko devant le tribunal de police, la compagnie risque une amende de 3e classe, soit 450 euros. Devant le tribunal correctionnel, la SNCF encourait jusqu’à six mois de prison et 7 500 euros d’amende.

Une pétition pour interpeller la SNCF

Le 2 janvier dernier, Neko, avec un titre de transport en règle, avait échappé à l’attention de sa maîtresse qui s’apprêtait à quitter Paris pour Bordeaux avec sa fille de 15 ans. L’animal s’était réfugié sous le train à quelques minutes du départ.

Malgré les demandes des propriétaires du chat pour retarder le départ, le train était parti en écrasant le félin qui, selon la compagnie ferroviaire, n’était « pas visible » jusqu’au départ du convoi.

L’affaire avait ému l’opinion. « Vous n’avez pas honte ? », avait ainsi demandé à la SNCF la Fondation Brigitte Bardot. Le minist...


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