Procès en appel de l’affaire « Bygmalion » : Toutes ces fois où Nicolas Sarkozy a préféré parler d’autre chose

JUSTICE - Des anecdotes et des confidences à la pelle. Ce 8 novembre s’ouvre le procès en appel de Nicolas Sarkozy dans l’affaire « Bygmalion » dans laquelle il a été condamné en première instance à un an de prison ferme. Il ne s’agit pas du seul dossier judiciaire en cours pour l’ancien chef de l’État, avec notamment le procès du financement libyen pour sa campagne de 2007 qui doit s’ouvrir en 2025. En pleine promotion pour son livre Le Temps des combats (Fayard), l’ex-président s’est livré dans les médias à de nombreuses « confidences » et « anecdotes » pour parler d’autre chose que de ses affaires, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous.

Condamnation de Nicolas Sarkozy: l’affaire Bygmalion résumée en deux minutes

Nicolas Sarkozy qui n’a pu échapper à des questions sur ses procès, dénonce une injustice. « Je ne suis pas au-dessus des lois, concède l’ancien président, mais pas en dessous non plus », se défend-il en assurant « qu’il sera lavé de tout ça » au micro de RTL le 2 octobre. « Je crois pouvoir dire que depuis douze ans je fais l’objet d’un harcèlement tous azimuts, » affirme-t-il le 6 septembre sur le plateau de C à vous, l’émission de France 5.

Le président a semblé montrer plus d’entrain à parler de tout autre sujet que ses affaires, énumérant les anecdotes sur son livre (qu’il a écrit « au stylo bic, gras de préférence »), des coulisses de sa carrière politique (dont les « chaussettes de Balladur »), des confidences personnelles (sa détestation pour l’expression « J’ai le temps ») ainsi que de son divorce et de sa relation avec Carla Bruni-Sarkozy.

Mot pour mot les mêmes histoires

RTL, France 5, BFM TV, B Smart, l’ancien président a parfois raconté mot pour mot les mêmes histoires sur les différents plateaux. Mais l’entretien de tous les records revient à l’interview accordée à Pascal Praud sur Europe 1 le 29 août. Une toute petite question concernant ses affaires est posée du bout des lèvres et la réponse tient en 30 petites secondes sur l’heure et demie d’entretien : « En ce qui me concerne, j’ai été examiné, lasérisé, regardé, interrogé, perquisitionné. Et qu’est-ce qu’on trouve ? Jamais rien », a-t-il répliqué.

« La vérité, c’est que quand on est de gauche dans ce pays, on a l’indulgence d’une grande partie des médias », croit savoir Nicolas Sarkozy lors d’un échange pour la chaîne B Smart au forum des entrepreneurs du 19 octobre. On a du mal à lui donner raison.

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