Prix Nobel de la paix : Narges Mohammadi a « éclaté de joie » « dans sa cellule »

Narges Mohammadi, militante et journaliste âgée de 51 ans, a reçu le prix Nobel de la paix « pour son combat contre l'oppression des femmes en Iran et sa lutte pour la promotion des droits humains et la liberté pour tous », a déclaré la présidente du comité Nobel norvégien, Berit Reiss-Andersen.  - Credit:- / NARGES MOHAMMADI FOUNDATION / AFP
Narges Mohammadi, militante et journaliste âgée de 51 ans, a reçu le prix Nobel de la paix « pour son combat contre l'oppression des femmes en Iran et sa lutte pour la promotion des droits humains et la liberté pour tous », a déclaré la présidente du comité Nobel norvégien, Berit Reiss-Andersen. - Credit:- / NARGES MOHAMMADI FOUNDATION / AFP

La militante iranienne Narges Mohammadi, lauréate vendredi du prix Nobel de la paix alors qu'elle est emprisonnée en Iran, « a appris être récipiendaire hier en fin d'après-midi par les messages relayés depuis le quartier des hommes, qui ont plus facilement accès aux téléphones le vendredi », a indiqué la famille dans une déclaration transmise à l'Agence France-Presse.

« Le même soir, la télévision d'État a diffusé la nouvelle à 22 h 30 en dressant un portrait injurieux et diffamatoire de Narges », poursuit ce texte. « Narges et ses codétenues ont alors éclaté de joie et ont célébré cette victoire dans leur cellule. »

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Narges Mohammadi, militante et journaliste âgée de 51 ans, a reçu le prix Nobel de la paix « pour son combat contre l'oppression des femmes en Iran et sa lutte pour la promotion des droits humains et la liberté pour tous », a déclaré la présidente du comité Nobel norvégien, Berit Reiss-Andersen.

« Très, très fier d'elle, très heureux »

Vice-présidente du Centre des défenseurs des droits de l'homme fondé par Shirin Ebadi, elle aussi prix Nobel en 2003, Narges Mohammadi a été maintes fois condamnée et emprisonnée depuis vingt-cinq ans pour son engagement contre le voile obligatoire pour les femmes et contre la peine de mort. À l'annonce de sa distinction, l'ONU a demandé sa libération, mais Téhéran a dénoncé « une décision partiale et politique ».

« Nous constatons que le comité Nobel a attribué le prix de la pa [...] Lire la suite