Première guerre mondiale : naissance des premiers avions de chasse et des as du ciel

La guerre ? Les Boches ? La Belgique envahie ? Il tombe du ciel, le jeune Georges Guynemer, en ce début d’août 1914. On est si loin de tout ça, en vacances en famille au Pays basque. Au même moment, la guerre est déjà une réalité pour le baron Manfred von Richthofen. Le sous-lieutenant allemand de 22 ans a pris la tête d’une patrouille de cavaliers du 1er régiment d’Uhlans. Au petit trot, il prépare une opération sur un village de Pologne. Guynemer et von Richthofen... Au moment où le conflit éclate, aucun de ces deux-là, pourtant appelés à incarner dans leur pays respectif la légende de l’aviateur, n’est aux commandes d’un appareil. Mieux : ni l’un ni l’autre n’y songe.

Pourtant, depuis les premiers achats en 1909 par le ministère de la Guerre, l’aéronautique a fait son nid dans l’armée française. Elle entre en guerre forte de 160 avions environ, contre 100 de plus côté allemand. Les Blériot, Farman ou Caudron gaulois, tout comme les Albatros ou Aviatik germaniques, sont d’hétéroclites créatures de bois entoilées qui ne dépassent guère les 120 km/h. Lentes, donc, et inoffensives. A quoi bon les armer, d’ailleurs ? Elles sont l’œil qui sert à dévoiler les mouvements de troupes ennemies. Et de fait, dans deux batailles clés de 1914, la Marne pour les Français et Tannenberg sur le front oriental pour les Allemands, les observations aériennes ont joué un rôle déterminant.

A partir de l’hiver 1914-1915, alors que la guerre à l’ouest se fige dans les tranchées, l’artillerie lourde prend (...)

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