Les pratiques alternatives font débat sur Doctolib

Les médecines alternatives sont intégrées à la plateforme Doctolib, numéro 1 de la prise de rendez-vous médical.  - Credit:OLIVIER MORIN / AFP
Les médecines alternatives sont intégrées à la plateforme Doctolib, numéro 1 de la prise de rendez-vous médical. - Credit:OLIVIER MORIN / AFP

Les réseaux sociaux s'agitent depuis vendredi autour de la présence de thérapies non reconnues, telles que la sophrologie et la naturopathie, sur la plateforme de prise de rendez-vous Doctolib. Plusieurs professionnels de santé épinglent le site spécialisé pour son intégration de praticiens n'ayant pas obtenu de diplôme d'État. Si ces thérapies ne correspondent pas à de la médecine, elles font de plus en plus d'adeptes, affirme le PDG de Doctolib au Parisien ce lundi. « La demande est là. Ce n'est pas à nous de dire si ces activités sont efficaces ou utiles. Elles sont légales, nous n'avons donc pas de raison d'empêcher les praticiens d'être inscrits sur notre site », se défend Stanislas Niox-Chateau.

« Sur ce sujet, la société évolue et par exemple, certaines associations de patients promeuvent l'accès à des thérapies complémentaires. Nous considérons que ce n'est pas le rôle de Doctolib de trancher ces débats », peut-on également lire sur le compte Twitter de l'entreprise. Certains utilisateurs et médecins dénoncent, eux, des risques de dérive et une potentielle décrédibilisation des professions régies par le Code de la santé publique. Selon eux, l'arrivée des homéopathes, acupuncteurs et autres sur la plateforme serait une porte ouverte aux charlatans. « Son nom, Docto-lib, induit en erreur. Il faudrait créer la branche Parallèle-lib », raille le docteur Franck Clarot, consulté par Le Parisien.

Sur ce sujet, la société évolue et, par exemple, certaines [...] Lire la suite