Présidentielle: après Pécresse et Zemmour, les candidats à l'Élysée (presque) tous connus

L'Elysée le 5 juillet 2021 avant l'arrivée du président italien  - Ludovic MARIN / AFP
L'Elysée le 5 juillet 2021 avant l'arrivée du président italien - Ludovic MARIN / AFP

Le casting de la présidentielle 2022 est quasiment complet. Les 140.000 adhérents LR appelés à voter ont choisi ce samedi leur candidat: Valérie Pécresse rejoint la liste des prétendants à l'Elysée.

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A ses côtés, Marine Le Pen (RN), Jean-Luc Mélenchon (LFI), Yannick Jadot (EELV) et Anne Hidalgo (PS), représentants des principaux partis politiques, briguent également la présidence. Seule La République en Marche (LaREM), parti majoritaire au pouvoir, attend encore l'officialisation de la candidature d'Emmanuel Macron à sa succession.

"C’est un grand classique pour un président en exercice de prendre de la hauteur pour ne pas se mettre au niveau de ses oppositions. Mais cela présente aussi un risque: celui de laisser ses adversaires, pendant ce temps-là, imposer leurs thèmes de campagne ou se faire davantage connaître des Français", commente au Parisien l’ancien conseiller en communication de François Hollande, Gaspard Gantzer.

Entre-temps, des candidats sans étiquette mais à l'idéologie politique bien marquée ont également l'occasion de se joindre à la course à la présidence, comme Éric Zemmour qui a officialisé sa campagne électorale mardi. Candidat malheureux aux deux dernières primaires organisées avec le parti socialiste, Arnaud Montebourg a multiplié les sorties pour bien faire savoir qu'il sera candidat quoiqu'il arrive.

La course aux parrainages

Une étape décisive leur reste toutefois à franchir avant de pouvoir candidater officiellement au scrutin: la course aux 500 parrainages d'élus (députés, sénateurs, maires et conseillers départementaux). Une bataille qui peut s'avérer périlleuse. Comme elle le disait le 8 novembre sur BFMTV, Marine Le Pen "rame" pour recueillir les signatures et compte à ce jour 400 promesses de parrainage, selon RTL. Même statistique pour Nicolas Dupont-Aignan, le président de Debout la France, selon nos confrères.

Privé des soutiens des élus communistes rassemblés derrière Fabien Roussel, Jean-Luc Mélenchon n'a pas encore réuni les 500 signatures non plus, il en serait à 250 promesses, glisse son entourage. A droite comme à gauche, la multiplication des candidatures divise les voies, rendant l'exercice des parrainages encore un peu plus complexe.

De leur côté, les Verts, réunis derrière Yannick Jadot, ont "un socle de 300-350 élus locaux. On en veut deux fois plus. On sera tranquille à 600 signatures", a expliqué un cadre du parti Europe Ecologie Les Verts à RTL.

Un obstacle que François Asselineau, Jean Lassale, Nathalie Arthaud et Philippe Poutou avaient réussi à franchir en 2017, leur permettant d'avoir des bulletins à leurs noms lors du premier tour. Ce qu'ils comptent bien réitérer en 2022.

Article original publié sur BFMTV.com