Présidentielle : à droite, un candidat pour Noël

Montée de fièvre à droite. Les municipales à peine achevées, les Républicains ont déjà les yeux rivés sur la présidentielle de 2022. Et les esprits s'échauffent. Il a ainsi suffi que L'Opinion évoque cette semaine la volonté du président du parti, Christian Jacob, de modifier la composition du bureau politique et de la commission nationale d'investiture, à l'occasion du conseil national (CN) prévu samedi prochain, pour provoquer une levée de boucliers. Bruno Retailleau, chef des sénateurs LR, et Julien Aubert, député du Vaucluse, sont montés au créneau, y voyant une tentative de prise de contrôle sur ces deux instances clés pour préparer la candidature présidentielle de François Baroin. "Il s'agissait juste de mettre dehors ceux qui ne viennent jamais au BP", réfute un membre de la direction. Mais Jacob a préféré reculer : le CN a été reporté en octobre.

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Si on termine cette année sans candidat connu, crédible et fédérateur, nos chances sont minimes

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Tendu, le climat est aussi à l'inquiétude. Le sondage Elabe diffusé le 1er juillet sur BFMTV, qui crédite François Baroin de 11 à 12% des voix à la présidentielle, loin derrière Emmanuel Macron et Marine Le Pen, en a douché plus d'un. Dès lors, Christian Jacob a été pressé, lors du bureau politique mercredi soir, d'accélérer le tempo sur la désignation du candidat. "Si on termine cette année sans candidat connu, crédible et fédérateur, nos chances sont minimes", estime un grand maire LR. Message reçu : Jacob a promis que le can...


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