Le président de la Banque mondiale se défend d'être climatosceptique

David Malpass est le président du groupe de la Banque mondiale.  - Credit:RICCARDO SAVI / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP
David Malpass est le président du groupe de la Banque mondiale. - Credit:RICCARDO SAVI / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP

« Je ne démissionnerai pas, et je ne l'ai pas envisagé. » Accusé de climatoscepticisme depuis plusieurs jours, David Malpass, le président de la Banque mondiale (BM), a assuré vendredi 23 septembre lors d'une interview en ligne qu'il ne comptait pas quitter son poste, rejetant de nouveau les accusations à son encontre. David Malpass, interrogé par le média Politico, a ajouté qu'« aucun » des États membres de l'organisation internationale n'avait demandé son départ. Il a assuré ne pas être climatosceptique, soulignant que les « gaz à effet de serre d'origine humaine sont la cause du réchauffement climatique ».

« Et notre mission est de mettre en place des projets et des financements qui ont un impact » pour réduire les émissions, a-t-il ajouté. Le président de la BM est sous le feu des critiques pour n'avoir pas reconnu le rôle des énergies fossiles dans le réchauffement climatique, mardi, lors d'une table ronde organisée par le New York Times. L'accusation était dans un premier temps venue de l'ancien vice-président américain, Al Gore, qui avait estimé lundi que David Malpass était « climatosceptique » et n'avait pas su améliorer le financement de projets climatiques dans les pays en développement.

« Je ne suis pas scientifique »

Invité le lendemain à s'exprimer sur ces accusations, le président de la BM avait refusé à trois reprises de dire s'il reconnaissait le rôle des énergies fossiles dans le réchauffement climatique. « Je ne suis pas scientifique », ava [...] Lire la suite