Près d’un an après sa mort, Gabby Petito devient le symbole de la lutte contre les violences conjugales

Gabby Petito, tuée en septembre dernier par son petit ami qui s’est ensuite suicidé, est devenu le visage de la lutte contre les violences conjugales. Sa famille a annoncé avoir fait un don, en son nom, à une association.

Voilà pratiquement un an que Gabby Petito a été tuée. La jeune américaine de 22 ans était en voyage avec son fiancé Brian Laundrie lorsqu’elle s’est volatilisée . Alors que le jeune homme est revenu tout seul chez lui en Floride le 1er septembre, il a fallu attendre plusieurs semaines pour retrouver le cadavre de la victime, dans le Wyoming. Pendant les recherches, Brian Laundrie a lui aussi disparu – il refusait de collaborer à l’enquête – avant d’être découvert mort dans une réserve naturelle de Floride. Des effets personnels lui appartenant, notamment un carnet, ont permis de confirmer qu’il avait tué sa compagne et s’était ensuite suicidé. Jeudi, la famille de Gabby Petito a annoncé avoir fait un don de 100 000 dollars à la National Domestic Violence Hotline, au nom de la victime, rapporte ABC News .

L’association offre des ressources gratuites et un soutien aux personnes souffrant de violences domestiques. «Aucune famille ne devrait ressentir le chagrin que nous avons connu depuis la perte de Gabby», a écrit sa mère dans un communiqué. «Les survivants qui arrivent à s’en sortir doivent pouvoir entrer en contact rapide avec un avocat», a-t-elle ajouté. ««Le volume de contacts de la Hotline a presque doublé par rapport à l'année dernière ; en moyenne, nous recevons près de 80 000 appels entrants, chats et SMS chaque mois», a déclaré Katie Ray-Jones, présidente de l’association, dans un communiqué. «Plus que jamais, les survivants ont besoin de validation, de soutien et de planifier leur sécurité, et d'une connexion à des ressources telles que le refuge, l'aide juridique , l'aide économique et les soins de santé. Le généreux don de la Fondation Gabby Petito et tous les dons à notre campagne contribueront à(...)


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