Près de 750 Irakiens rapatriés vers leur pays depuis le camp syrien d'al-Hol

Près de 750 Irakiens ont été rapatriés dans leur pays depuis le camp d’al-Hol en Syrie, a annoncé Bagdad. Plus de 40 000 réfugiés plus ou moins proche de l’organisation État Islamique vivent sous le contrôle des forces armées kurdes de Syrie dans ce camp où sont enfermés en majorité des femmes et des enfants, familles de combattants du groupe jihadiste.

Avec notre correspondant à Erbil, Théo Renaudon

Ces 750 Irakiens sont arrivés au camp de réhabilitation de Jeddah, tout au nord de l’Irak, non loin de Mossoul. C’est là que les autorités fédérales placent ces réfugiés. Durant un premier temps, ils font l’objet de tests psychologiques pour déterminer si oui ou non, ils sont encore affiliés à l’organisation État Islamique. Les autorités irakiennes se méfient, elles veulent savoir qui représentent encore un danger.

Ces Irakiens, ou plutôt ces Irakiennes et leurs enfants, reviennent de l’enfer. L’enfer d’al-Hol où plus de 40 000 personnes sont retenues pendant des années dans le désert syrien sous des tentes blanches pour échapper au chaud, au froid, à la neige et à la boue. Al-Hol est aujourd’hui décrit comme un mini califat. Les Kurdes qui encerclent ce camp-prison ne peuvent pas entrer dans certains secteurs où le groupe État islamique fait encore sa loi.

Après al-Hol et sa loi, après Jeddah et ses tests, ces 750 Irakiens sont destinés à retourner dans leurs régions d’origine, désormais sous contrôle de milices chiites qui font craindre des règlements de comptes.


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