"Poutine doit perdre": David Cameron réaffirme le soutien à l'Ukraine lors de sa visite en France
Le Royaume-Uni et la France soutiendront l'Ukraine "aussi longtemps que nécessaire", a assuré ce mardi 19 décembre à Paris le chef de la diplomatie britannique David Cameron, estimant "essentiel que Poutine perde" la guerre.
Londres et Paris "ont été de solides soutiens de l'Ukraine et continueront à l'être aussi longtemps que nécessaire", a déclaré David Cameron lors d'un point de presse conjoint avec son homologue française Catherine Colonna, qui a de son côté souligné que les deux pays travaillaient "main dans la main" pour soutenir Kiev.
Si ce soutien se poursuit, "je n'ai pas de doute que (le président russe Vladimir) Poutine perdra, et il est essentiel qu'il perde", a-t-il dit.
"Renforcer" la coopération
"Le premier acte a été l'échec stupéfiant de la Russie à atteindre ses objectifs. Le second acte a été la résistance éclatante des Ukrainiens qui ont repoussé les Russes. Et bien sûr le troisième acte est plus difficile", a-t-il relevé, alors que l'Ukraine rencontre des difficultés sur le terrain face aux forces russes.
"Le quatrième acte reste à écrire et nous devons faire en sorte qu'il le soit dans le bon sens", a-t-il ajouté.
"Nos deux pays, main dans la main depuis le début, travaillent ensemble pour faire en sorte que l'agression russe ne puisse être récompensée", a déclaré pour sa part Catherine Colonna. "Nous souhaitons que cette coopération puisse se renforcer encore", a-t-elle ajouté. "Il en va évidemment du sort de l'Ukraine, mais aussi de la sécurité du continent européen".
Négociations d'adhésion
L'Union européenne a décidé jeudi 14 décembre d'ouvrir les négociations d'adhésion avec l'Ukraine, une décision saluée comme une "victoire" par le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Les dirigeants européens se sont également engagés à soutenir financièrement Kiev, que la Hongrie de Viktor Orban confirme ou non son veto à une aide de 50 milliards d'euros lors d'un nouveau sommet début 2024.
"D'ici là, nous utiliserons le temps pour nous assurer d'avoir, quoi qu'il arrive, une solution opérationnelle lors de ce sommet", a déclaré la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.