Pourquoi les statues grecques ont-elles de petits pénis ?

Un profil anguleux, des muscles saillants, un corps athlétique… C’est ainsi que les Grecs se représentaient l’idéal masculin. Un modèle parvenu jusqu’à nous grâce aux différentes statues (souvent nues) qui remplissent aujourd’hui nos musées. C’est d’ailleurs sous l’art classique, entre le 4e et 5e siècle avant J-C, que les sculpteurs commencent à maîtriser l’anatomie et la pose de leurs modèles. Le marbre blanc tend alors à être le matériau le plus répandu, jetant une belle lumière sur les courbes sans chercher l’emphase. Au point que le sexe de leurs créatures de marbre est quasi… absent. D’après Andrew Lear, spécialiste de l'art et de la sexualité de la Grèce antique, "ils ont des pénis petits à très petits, par rapport à la moyenne de l'humanité. Et ils sont généralement flasques”, constate-t-il.

Un détail qui pourrait nous choquer, nous autres contemporains. Les appareils génitaux de nos ancêtres les Grecs étaient-ils réellement “plus petits” et “plus flasques” ou était-ce un choix esthétique délibéré ? La deuxième option est la bonne ! Dans l’Antiquité, la nudité n’est d’ailleurs pas sexualisée ; elle est normalisée. Contrairement à notre société moderne qui sexualise à outrance, et vante les hommes “bien dotés”, induisant de la même manière des complexes de taille, le monde grec ne vénère pas les gros pénis en érection. Ces derniers n’étaient pas signe de puissance et de force mais plutôt synonyme de dépravation, de décadence et de luxure. Pour preuve, le dramaturge grec (...)

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