Pourquoi « Rogue Heroes » renouvelle la fiction de guerre

Stuart Campbell, Jacob Ifan, Jacob McCarthy, Tom Glynn-Carney et Alfie Allen.  - Credit:Banijay Rights / Photo numérique / Rory Mulvey
Stuart Campbell, Jacob Ifan, Jacob McCarthy, Tom Glynn-Carney et Alfie Allen. - Credit:Banijay Rights / Photo numérique / Rory Mulvey

On reconnaît le style direct, doux dingue, parfois brutal du showrunner anglais Steven Knight (Peaky Blinders), qui a adapté en série le best-seller de Ben Macintyre, SAS Rogue Heroes (Ed. Penguin, disponible en anglais), sur l'origine des commandos parachutistes du Special Air Service (SAS) en Égypte et en Libye, en 1941. Le tout produit par la BBC. Il est précisé dès le générique que « les événements décrits, qui semblent les plus incroyables, sont en grande partie vrais ». Nous voici prévenus.

Rogues Heroes : de l'humour très british, du sang et pas de larmes, le tout servi par la réalisation nerveuse de Tom Shankland (The Serpent) et un solide casting : Connor Swindells (Adam dans Sex Education), Alfie Allen (Theon dans Game of Thrones), Jack O'Connell (La Loi de la jungle) en tête. Le résultat est explosif et renouvelle totalement la fiction de guerre en jouant la carte de l'action, du suspense et de la comédie, entre M.A.S.H. de Robert Altman et Inglourious Basterds de Quentin Tarantino.

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En attendant la saison 2, qui devrait nous emmener en Italie et, sans doute, en Bretagne, où les SAS français ont été parachutés le 5 juin, les six épisodes de la saison 1 donnent une vision réaliste, brutale de soldats pour qui tous les moyens sont bons pour affronter les nazis. Des héros voyous (d'où le titre Rogue Heroes), des rebelles avec une seule cause : gagner la guerre. Avec leur propre méthode, h [...] Lire la suite