Pourquoi parle-t-on d'une "semaine estivale" et non d'une "vague de chaleur"?

30°C à Paris, 29°C à Tours ou encore 27°C à Strasbourg ce mardi après-midi. Les températures pour ce milieu du mois de juin s'avèrent particulièrement élévées et sont amenées à durer dans les jours qui suivent. Pour autant, Météo-France préfère employer les termes de "semaine estivale" et ne pas parler de "vague de chaleur".

Comme l'indique le service météorologique sur Twitter, pour parler de "vague de chaleur", l'indicateur thermique national doit répondre à des critères bien précis: il doit être supérieur ou égal à 25,3°C pendant un jour, supérieur ou égal à 23,4°C pendant au moins trois jours. La vague de chaleur est terminée dès que le mercure redescend en-dessous de 22,4°C.

"C'est quand même un épisode remarquable par sa durée, et qui se produit tôt dans l'année", explique la prévisionniste Christelle Robert, interrogée par Ouest France.

Un épisode néanmoins "inédit"

Elle rappelle également que depuis le mois de mai, les températures sont "largement au-dessus des moyennes de saison". Météo-France qualifie d'ailleurs cet épisode d'"inédit" et rappelle sur son site que "depuis le 27 mai, l'indicateur thermique nationale des températures maximales dépasse quotidiennement 25°C, il n'est pas prévu de rafraîchissement avant au moins le solstice d'été".

Paris a par exemple atteint des températures supérieures de 9°C aux normales saisonnières. Et l'Île-de-France devrait connaître cette semaine sept jours consécutifs à plus de 30°C.

Si ces prévisions se confirment, ce sera la première fois dans la région parisienne que des températures aussi chaudes persistent aussi longtemps à cette période de l'année.

L'été s'annonce également plus chaud que la normale, selon plusieurs prévisions saisonnières. Les températures devraient ainsi être environ 1,5°C au-dessus de la moyenne de saison.

Article original publié sur BFMTV.com