Pourquoi parle-t-on d’arme blanche ?

Dans l’ancien français, le sens du mot "blanc" se rapprochait de ce qui était brillant. Une arme bien entretenue était une lame fabriquée en acier blanc. C’est le cas de la fameuse épée Excalibur dans la légende du roi Arthur. A contrario, une arme fabriquée en métal doré ou en bronze était considérée en piteux état, voire inutilisable. Aujourd’hui, l’expression "arme blanche" désigne une catégorie d’armes à part entière par opposition aux armes à feu telles qu’un fusil de chasse et aux matières explosives. Les couteaux, les épées, les armes de mêlée munies de lames et les armes de jet ne nécessitant pas de poudre entrent dans la catégorie des armes blanches.

Par définition, une arme blanche est tranchante, brisante et perforante. Les couteaux et les poignards en sont les exemples les plus évidents. Les sabres, les épées, les hallebardes, les glaives, les faucilles et autres objets historiques sont aussi considérés comme des armes blanches dans le langage commun. Ces objets de collection sont soumis à une autorisation. Il existe aussi les armes blanches cachées comme les cannes-épées. Une arme blanche peut également être contondante, c’est-à-dire avoir pour but de porter des coups sans trancher. Un poing américain, une matraque, un gourdin, un carreau d’arbalète ou encore un projecteur hypodermique font partie de la classe "arme blanche catégorie D".

L’article L311-2 du Code de la sécurité intérieure définit chaque type d’arme. Elles sont classées en quatre niveaux de dangerosité : (...)

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