Quelles sont les raisons derrière le vol en V des oiseaux migrateurs ?

En vol, la forme d’un V n’est pas endémique à une espèce précise. On la retrouve chez les grands oiseaux migrateurs, comme les oies, les canards, les grues cendrées ou encore les ibis chauves. Toutefois, les oiseaux non migrateurs ne sont pas concernés par cette spécificité. Ce comportement peut s’assimiler à une sorte de stratégie afin de garantir la survie des individus lors d’un trajet sur de longues distances. Ils anticipent ainsi la confrontation avec de gros dangers, comme la présence de prédateurs ou de mauvaises conditions climatiques.

Le grégarisme des oiseaux volants peut donc expliquer en partie le vol en V. Selon les scientifiques et chercheurs spécialisés, les espèces migratrices adoptent aussi cette formation pour profiter d’une résistance au vent moindre. Pris séparément, le vol des individus génère un tourbillon d’air, dû aux battements de leurs ailes. D’un point de vue aérodynamique, cela facilite leurs déplacements. Ainsi, les oiseaux migrateurs se fatiguent moins et conservent un rythme cardiaque plus stable. À l’occasion du tour de France ou d’une autre compétition sportive, un tel comportement s’observe auprès des coureurs cyclistes. Ceux-ci profitent d’un phénomène d’aspiration similaire. Au sein du peloton, ils se montrent plus endurants et préservent une allure constante.

Pour les oiseaux migrateurs, le fait d’une organisation en V permet aux individus de rester synchrones. Quant à la tête de la formation, ce n’est pas le même volatile durant le vol. En (...)

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