Pourquoi faut-il vous méfier de vos cuisinières à gaz ?

Ces dernières années, les cuisinières à gaz perdent en popularité. Si contrairement aux plaques de cuisson électriques ou à induction, le gaz permet de faire des économies sur la facture d'énergie, il n'en demeure pas moins plus dangereux. Selon la société française GRDF, 98 % des accidents, fuites et explosions de gaz imputables au gaz naturel ont pour cause la vétusté des installations, l’absence d’entretien des appareils ou des comportements imprudents. De nouveau sous le feu des critiques, les gazinières seraient d'ailleurs bien plus nocives qu'on ne le pensait. Pour preuve, une nouvelle étude évoque des concentrations importantes de dioxyde d'azote, un gaz irritant pour les bronches, qui joue un rôle important dans la pollution atmosphérique.

Avec le monoxyde d'azote, le dioxyde d'azote est l'un des indicateurs majeurs de la pollution atmosphérique et est à l'origine des dépôts acides. Souvent associé au trafic automobile, on en retrouve également dans nos cuisinières à gaz. En cela, les plaques de cuisson ou four au gaz constituent "une menace silencieuse" pour les foyers français, alertent des scientifiques. Dans une nouvelle étude de l'ONG CLAPS réalisée en partenariat avec l'association Respire, on apprend que les niveaux de concentration en dioxyde d'azote seraient près de deux fois plus élevés dans les foyers français (53%) qui ont recours à la cuisson au gaz que ceux qui fonctionnent à l'électrique. En moyenne, les limites journalières fixées par l'OMS ont été dépassées (...)

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