Pourquoi il faut interdire la transition de genre des mineurs

Un groupe de sénateurs Les Républicains mené par la sénatrice Jacqueline Eustache-Brinio, vient de publier un rapport sur « la transidentification des mineurs ». Dans la foulée, une proposition de loi sera déposée afin de faire interdire toute transition médicale avant 18 ans. De notre côté, nous avons mené l’enquête dans notre livre Transmania à paraître aux éditions Magnus le 11 avril prochain, et nous sommes arrivées aux mêmes conclusions.

Il existe aujourd’hui en France dix-huit services hospitaliers destinés à faire transitionner les moins de vingt ans. Ces services hospitaliers administrent hormones contraires et bloqueurs de puberté à leurs patients hors autorisation de mise sur le marché (AMM). Cela signifie qu’aucun de ces médicaments n’est homologué pour être utilisé dans le cadre d’une transition.

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Les seules données précises dont nous disposons proviennent de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière : entre 2012 et 2022, 239 jeunes âgés de 3 à 20 ans y ont été suivis (avec un âge moyen de 14,5 ans), dont 68 % de filles. Durant ces dix années, des hormones contraires ont été administrées à 105 petits patients. Administrée aux filles, la testostérone atrophie le vagin, hypertrophie le clitoris, augmente les risques de diabète, de pathologies cardiovasculaires, crée une pilosité définitive sur le visage, masculinise la voix à jamais et, au bout de cinq an...


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