Pourquoi croire au merveilleux nous fait du bien

Depuis la parution en 1997 de son premier tome À l’école des sorciers, la saga de J.K. Rowling a largement dépassé les 500 millions d’exemplaires écoulés et figure désormais au cinquième rang des livres les plus vendus derrière la Bible, le Coran, le livre des Citations du président Mao Tsé-Toung et Don Quichotte de la Manche. Et les adultes ne sont pas en reste. Ils représenteraient 35% des lecteurs. Pourquoi un tel engouement ? En 2017, aux 20 ans de la saga, Béatrice Bomel-Rainelli, spécialiste de la littérature jeunesse, a tenté de percer ce mystère. Elle y voit un patchwork qui assemble folklore médiéval, imaginaire fondateur emprunté à Tolkien, légendes du roi Arthur et de Merlin l’Enchanteur. Tous les symboles fascinants s’y entremêlent : une école qui livre des pouvoirs surnaturels, des baguettes magiques, des balais, des fantômes, des grimoires, la magie blanche et la magie noire, des créatures fantastiques, des plantes ensorceleuses… Reste une énigme : ce pacte secret entre l’auteure et ses jeunes lecteurs sans cesse renouvelés, littéralement « enchantés » tout au long des sept tomes, telle une épreuve initiatique qui leur offre le plus grand des pouvoirs : l’imagination. Harry Potter signe ainsi le grand retour du merveilleux dans nos sociétés occidentales cartésiennes, où la magie est perçue au mieux comme une superstition, au pire comme une ineptie.

« Le merveilleux fascine les plus petits depuis toujours, constate Armel Texier, membre éminent de la Guilde des conteurs (...)

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