Pourquoi la baisse de la pollution de l'air aggrave le réchauffement de la planète

Plusieurs études scientifiques ont récemment confirmé le rôle joué par la baisse de la pollution atmosphérique ces 30 dernières années dans le dérèglement climatique. Cependant, l'ampleur du phénomène divise encore la communauté scientifique.

Enfin une bonne nouvelle sur le front de l'environnement : l'air que nous respirons est de moins en moins pollué. Depuis une trentaine d'années, de nouvelles réglementations dans l'industrie et le secteur automobile ont conduit à une basse considérable des émissions polluantes nocives pour la santé humaine : dioxyde de soufre et d’azote, ozone, métaux lourds (notamment le plomb) ou encore particules en suspension. Mais – car il y a un "mais" – une partie de ces émissions ont un effet refroidissant sur notre planète. Le phénomène est connu depuis les années 1970 mais la communauté scientifique commence seulement à être en mesure de le quantifier précisément.

"Depuis les années 1980, la qualité de l'air s'est améliorée en Amérique du Nord et en Europe mais cet effort a longtemps été compensé par une augmentation de la pollution en Asie. Or, depuis une dizaine d'années, la Chine a aussi commencé à nettoyer son atmosphère. On voit peut-être ici les premiers effets de ce réchauffement additionnel", affirme Olivier Boucher, climatologue à l'Institut Pierre-Simon Laplace.


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