Pourquoi vous allez adorer Vive de Stéphanie Le Quellec

Impulsé par Stéphanie et David Le Quellec, Vive renouvelle l'image et le positionnement du restaurant tout poisson. Une réussite.   - Credit:Antoine MARCEAU
Impulsé par Stéphanie et David Le Quellec, Vive renouvelle l'image et le positionnement du restaurant tout poisson. Une réussite. - Credit:Antoine MARCEAU

En lieu et place de Rech, qui fut longtemps la référence quand il s'agissait de prendre le large de ce côté-ci du 17e arrondissement (mi-affaires mi-résidentiel), Vive renouvelle le genre. En salle d'abord, avec un lieu pensé en deux espaces bien distincts : comptoir graphique et atmosphère minérale en bas pour un scénario vite fait, bien fait. Salle contemporaine et chic à l'étage. Mais à l'inverse des tables tout poisson trop souvent « vieille école », on se sent immédiatement à l'aise. Pas de personnel au garde-à-vous ni de table nappée sans charme. Plutôt des velours chauds, de longues banquettes, un chêne blond et un service complice.

Belle surprise : une sélection de vins et de sakés audacieuse. Avec une carte des cocktails qui laisse présager qu'ici, on s'affranchit des classiques. Fraîchement arrivé, le chef barman confie volontiers son envie d'adapter ses créations à la pêche condimentée avec panache… Pas d'interdit. Ce soir-là, le negroni n'avait effectivement rien d'incompatible avec le tarama relevé d'une huile de céleri ou avec la délicatesse d'un tourteau écumant de plaisir et d'un petit court-bouillon avec sa crème crue coraillée. Rien d'ennuyeux, on vous dit : la sériole, dans sa robe nacrée, est infusée à la bergamote et la marjolaine. Les encornets frits sont servis avec une « mayo » épicée, et la pêche du jour voyage avec un beurre monté au soja et miso blanc. Tandis que sur la table d'à côté, le poulpe arrive fier et doré dans un bouillo [...] Lire la suite