Pourquoi les agents de l’OFB sont-ils tant critiqués par le monde agricole ?

Les contrôles des exploitations agricoles font partie intégrante des missions de la police de l'environnement.  - Credit:Alain ROBERT/SIPA / SIPA / Alain ROBERT/SIPA
Les contrôles des exploitations agricoles font partie intégrante des missions de la police de l'environnement. - Credit:Alain ROBERT/SIPA / SIPA / Alain ROBERT/SIPA

« L'OFB est aujourd'hui désigné comme bouc émissaire, merci Monsieur Attal », s'agace Véronique Caraco-Giordano, secrétaire générale du Syndicat national de l'environnement (SNE-FSU), qui défend les agents de l'OFB. Pour comprendre la colère de la syndicaliste, retour aux prémices de la crise du monde agricole.

Le 30 janvier, devant les bureaux dijonnais de l'Office français de la biodiversité (OFB), les agriculteurs ne pouvaient plus contenir leur colère à l'encontre de cet établissement public dédié à la protection et la restauration de la biodiversité. « OFBranleurs », pouvait-on lire sur des pancartes. Du fumier a été déversé devant l'entrée du bâtiment. Dans d'autres départements, le scénario s'est répété. « Organisme Frauduleux de Bons à rien », écrivaient des agriculteurs des Hautes-Alpes. « OFB : Gestapo de l'écologie », surenchérissaient des manifestants dans l'Aveyron. Le malaise était palpable. « S'en prendre à ceux qui font respecter les règles ne me semble pas être une manière de faire progresser le débat  », a estimé le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu.

Pour rappel, l'OFB, issu de la fusion de l'Agence française pour la biodiversité et de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, accomplit, entre autres, des missions de police de l'environnement. 1 700 agents de terrain, des inspecteurs de l'environnement, œuvrent au quotidien pour faire respecter le droit de l'environnement. Une de leurs missions consiste à [...] Lire la suite