Pour réduire le risque d’AVC, pratiquez une activité physique !

Woman suffering from vertigo or dizziness or other health problem of brain or inner ear.

Une étude américaine met en avant que la sédentarité augmente le risque d’accident vasculaire cérébrale.

En France, environ 150 000 personnes sont victimes d’un accident vasculaire cérébral (AVC) chaque année. Cela correspond à plus d’un AVC toutes les quatre minutes. Quelque 30 000 patients en décèdent tous les ans. Une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association montre que la sédentarité et le manque d’activité physique augmentent le risque d’AVC. Au contraire, bouger davantage a des effets bénéfiques.

Pour cette étude, les chercheurs de l’université de San Diego, aux États-Unis, ont analysé les données de 7 607 adultes, de 63 ans d’âge moyen, entre mai 2009 et janvier 2013. Aucun n’avait d’antécédents vasculaires. Ils ont pu déterminer le niveau d’activité physique des participants en leur faisant porter des accéléromètres au minimum 16 heures par jour.

Un risque d’AVC 44 % plus élevé

Verdict : les plus sédentaires d’entre eux (plus de 13 heures sans bouger) avaient un risque d’AVC 44 % plus élevé que ceux qui passaient moins de 11,8 heures assis. Chaque heure en plus passée assis augmentait ce risque d’AVC de 14 %. "Ces résultats soutiennent les récentes directives cliniques et de santé publique qui encouragent les gens à bouger plus et à s'asseoir moins pour préserver leur santé", arguent les chercheurs.

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande aux adultes de 18 à 64 ans de pratiquer une activité d’endurance d’intensité modérée (marche, vélo etc.) entre 150 et 300 minutes par semaine ou de consacrer entre 75 et 150 minutes à une activité d’endurance d’intensité soutenue comme la course. De bons conseils pour réduire le risque d’AVC, qui touchent de plus en plus d’adultes d’âge moyen, et en particulier les femmes avant 55 ans, selon un rapport de la Haute Autorité de Santé (HAS).

VIDÉO - "Je faisais un AVC mais ils ne l'ont pas cru parce que j'avais 33 ans": Margot Turcat, autrice de "Mon petit AVC"