Portrait-robot des résidents non permanents au Canada

C’est la première fois que l’organisme national Statistique Canada dresse un portrait sociologique précis des résidents non permanents. Son étude, qui s’appuie sur le recensement de 2021, révèle une foule d’informations sur ces personnes qui sont au Canada de façon temporaire et qui, note le site de CTV News, “peuvent intervenir dans des secteurs clés du pays, comme le système d’éducation postsecondaire, et contribuer à l’économie en tant que consommateurs et travailleurs”.

Expatriation. L’étude, rapporte sur son site Radio-Canada, montre que “trois raisons principales les ont incités à faire le voyage : le travail, les études ou l’insécurité dans leur pays d’origine”.

Origine. Si 40 % des immigrants de cette catégorie sont originaires d’Inde et de Chine, 20 % de ceux qui s’installent au Québec viennent de France.

Démographie. En 1991, les quelque 218 000 résidents non permanents représentaient environ 0,8 % de la population. En 2021, on en compte 924 850, soit 2,5 % de la population.

Intégration. Un des auteurs de l’étude, Nicolas Bastien, explique à Radio-Canada que les résidents non permanents “ont un fort taux d’activité, donc ils participent véritablement au marché du travail. Cela s’explique principalement [par le fait] que c’est une population très jeune”. Une majorité d’entre eux, soit 60 %, étaient âgés de 20 à 34 ans au moment du recensement.

Éducation. Près de la moitié des résidents non permanents âgés de 15 ans et plus avaient lors du recensement un diplôme d’études de premier cycle ou de l’enseignement supérieur, contre 26 % du reste de la population du pays. Ce qui ne représente pas nécessairement un avantage, explique Radio-Canada, car, “bien qu’ils aient un niveau de scolarité moyen supérieur à celui du reste de la population, ils exercent plus souvent des professions n’exigeant pas de titres scolaires officiels”.

Localisation. Près de 90 % de ces personnes ont choisi de vivre dans des grands centres urbains du pays, principalement dans trois provinces : l’Ontario, le Québec et la Colombie-Britannique.

[...] Lire la suite sur Courrier international

Sur le même sujet :