Pont de Crimée : Vladimir Poutine dénonce un "acte terroriste" et promet une "réponse"

Après l'attaque survenue sur le pont reliant la Crimée annexée à son pays, le président russe a demandé des "propositions concrètes" pour en améliorer la sécurité lors d'une réunion gouvernementale.

Le président russe Vladimir Poutine a demandé de renforcer les mesures de sécurité sur le pont de Crimée, infrastructure stratégique endommagée dans la nuit de dimanche à lundi par une attaque qu'il a dénoncée comme un "acte terroriste du régime de Kiev".

En octobre 2022, une explosion avait déjà eu lieu sur l'édifice, faisant de nombreux dégâts.

"Étant donné qu'il s'agit de la deuxième attaque terroriste sur le pont de Crimée, j'attends des propositions concrètes pour améliorer la sécurité de cette infrastructure de transport importante et stratégique", a déclaré le dirigeant lors d'une réunion gouvernementale télévisée.

Dans la foulée, le président russe a promis une "réponse", précisant que le ministère de la Défense préparait "des propositions appropriées".

Selon les informations de l'AFP glanées auprès d'une source au sein des services ukrainiens de sécurité (SBU), l'opération aurait été menée par les services spéciaux et les forces navales ukrainiens à l'aide de "drones navals". Kiev n'a pas revendiqué.

Le pont devrait être réouvert à la circulation en novembre

Vladimir Poutine a par ailleurs dressé le bilan de cet incident. Une fille a été blessée et ses deux parents tués. "La famille se rendait en Crimée depuis la région russe de Belgorod", a indiqué le président.

L'attaque a causé d'importants dégâts sur la section routière de l'ouvrage de 18 kilomètres inauguré en 2018, qui sert également à acheminer du matériel militaire à l'armée russe combattant en Ukraine.

Selon le vice-Premier ministre russe Marat Khousnoulline, les structures de support du pont de Crimée n'ont en revanche pas été endommagées par l'explosion. Il a dit prévoir de rouvrir complètement la circulation routière sur le pont d'ici le 1er novembre.

Article original publié sur BFMTV.com

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