Polémique sur la propriété de la marque Front populaire

Un média souverainiste et une coalition de partis de gauche se partage le même nom, et crée la confusion.  - Credit:Gabrielle CEZARD/SIPA / SIPA / Gabrielle CEZARD/SIPA
Un média souverainiste et une coalition de partis de gauche se partage le même nom, et crée la confusion. - Credit:Gabrielle CEZARD/SIPA / SIPA / Gabrielle CEZARD/SIPA

C'est le premier site qui apparaît dans les moteurs de recherche après avoir tapé « Front populaire », du nom de la nouvelle coalition des partis de gauche et d'extrême gauche lancée pour les élections législatives : Frontpopulaire.fr renvoie vers le site du média antilibéral et souverainiste, cofondé par le philosophe Michel Onfray en 2020…

De quoi provoquer une certaine incompréhension alors que le nom de Nouveau Front populaire, qui convoque l'héritage de Léon Blum, a lui-même fait couler beaucoup d'encre… Ainsi, dans un article intitulé « Front populaire : le leur et le nôtre », publié jeudi, la rédaction du média a tenu à faire le point sur « une situation cocasse qui a pu créer de la confusion dans l'esprit des internautes dépendants de la loterie algorithmique ». À LIRE AUSSI Législatives : que contient le programme du Nouveau Front populaire ? Créé en 2020, le média a été nommé ainsi comme « un clin d'œil historique » à « un moment fédérateur du peuple français », explique le communiqué de la rédaction. Mais aussi grâce à un coup de chance : « la marque “Front Populaire”, détenue jusqu'alors par le Parti communiste français, expirait le 26 mars 2020 à l'Institut national de la propriété industrielle (INPI) », soit trois mois avant le lancement de la revue. « On jugera à cette aune tout l'intérêt que les partis de gauche lui portaient à l'époque », ironise à ce titre le média de Michel Onfray.

Pas d'action légale à venir

« Nous étions alors loin d'imag [...] Lire la suite