PODCAST. Sixième Science, épisode 123 : tout savoir sur les tics, les troubles involontaires compulsifs

Pour son 123e épisode, Sixième Science, le podcast scientifique de Sciences et Avenir et 20 minutes, vous détaille les recherches en cours visant à mieux prendre en charge les tics, ces mouvements involontaires brefs et intermittents dont les formes sévères altèrent le quotidien des malades. Etat des lieux des recherches.

Hausser les épaules, cligner de l’œil, siffler, se racler la gorge... Bienvenue sur la planète des tics qui souvent se mêlent aux TOC (troubles obsessionnels compulsifs).

La plupart des tics sont bénins et disparaissent à la fin de l’adolescence

Pour ce 123e épisode, Sixième Science, le podcast scientifique de Sciences et Avenir et 20 minutes, vous détaille les différents travaux en cours et Sylvie Riou-Milliot, responsable de la rubrique santé pour le magazine Sciences et Avenir, répond aux questions de Romain Gouloumès de 20 minutes.

En écoutant cet épisode, vous apprendrez que si, heureusement, la plupart des tics sont bénins et disparaissent à la fin de l’adolescence, certaines formes sévères peuvent, elles, s’aggraver avec le temps. Ainsi, aujourd’hui, les chercheurs aimeraient pouvoir parvenir à identifier des marqueurs prédictifs de sévérité afin de proposer le plus tôt possible aux patients les plus sévères une prise en charge.

La "sensation prémonitoire"

En attendant, des travaux d’imagerie cérébrale sont déjà menés pour comprendre quelles sont les zones cérébrales sont mobilisées lors de la réalisation de ces tics. Certains ont été récemment récompensés lors d’un congrès européen qui s’est déroulé à Bruxelles au début de l'été. Une équipe australienne a réussi à identifier un réseau cérébral particulier impliqué dans une sensation étrange, celle qui précède souvent la réalisation d'un tic et appelée "sensation prémonitoire".

Publiés dans la revue Brain Communications, ces travaux qui ont utilisé l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle se sont intéressés à une zone située près des ganglions de la base, la région dite précunéale. Leur finalité ? Pouvoir peut-être un jour stimuler cette zone par des méthodes de stimulation non invasive et non chirurgicale, un recours exceptionnel parfois tenté dans les formes les plus graves. En attendant que ces thérapies émergent, vous pouvez toujours lire l’article "Tics : mieux les comprendre pour mieux le[...]

Lire la suite sur sciencesetavenir.fr

A lire aussi