Sur les pneus neige, le gouvernement prolonge la tolérance jusqu’à fin 2022

Winter tire in the snow.
Savushkin / Getty Images Winter tire in the snow.

TRANSPORTS - Obligatoire, mais pas sanctionnable, pour le moment. Il n’y aura pas de sanction pour défaut d’équipement en pneus hiver ou en chaînes à neige avant la fin de l’année 2022, a indiqué ce vendredi 28 octobre le ministère des Transports, confirmant une information de RMC.

« La décision n’a pas été prise de prendre un décret créant la sanction », et ne le sera pas « au minimum » avant la fin de l’année, selon le ministère. « Il est important de laisser le temps aux usagers de s’habituer, ce n’est pas une mesure répressive », a précisé une porte-parole.

Depuis 2021, du 1er novembre au 31 mars, les automobilistes roulant dans les zones de montagne doivent équiper leurs véhicules de pneus neige, de pneus « toute saison », ou bien détenir des chaînes dans leur coffre, même s’il ne neige pas.

4173 communes concernées

Des arrêtés ont été pris dans la plupart des territoires montagneux du pays, à l’Est d’une ligne Bordeaux-Metz. Les équipements hivernaux sont notamment obligatoires sur toutes les routes du Cantal, de Haute-Loire, de Lozère, de Savoie, de Haute-Savoie et des Hautes-Alpes. Au cours du premier hiver d’application, en 2021-2022, les pouvoirs publics n’ont pas sévi, réalisant surtout des opérations de « pédagogie » qui vont se poursuivre cet hiver.

Une amende de 2e classe (150 euros maximum) peut cependant être appliquée sur les routes présentant un panneau classique de chaîne blanche sur fond bleu, mais seulement si la route est enneigée.

Au total, 4173 communes dans tout ou partie de 34 départements sont soumises à la nouvelle obligation d’équipement dans les Pyrénées, le Massif central, les Alpes, le Massif jurassien et le Massif vosgien.

Des panneaux montrant une montagne, une valise de chaînes et un pneu indiquent les entrées et les sorties des zones où ces équipements hivernaux sont obligatoires. Certains préfets ont considéré au contraire que cette obligation n’était pas justifiée dans leur département, comme en Corrèze, dans la Nièvre ou en Corse.

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