Picpus : ce cimetière si particulier n’abrite que des descendants de personnes guillotinées

Qu'est-il est advenu des milliers de personnes guillotinées en France (dont plus de 15 000 lors de la sinistre période de la Terreur entre 1793 et 1794) ? Si vous vous posez cette question, Ça m'intéresse a un élément de réponse : ils ont été enterrés dans des fosses communes. Mais pour ne pas les éloigner de leur famille il a été érigé à Picpus (Paris), un cimetière où résident les corps des proches de certains condamnés à mort. Moins connu que le Père-Lachaise, ce cimetière demeure un lieu chargé d'histoire.

Pourquoi un tel cimetière ? En fait, en 1794, la guillotine tourne à plein régime avec parfois plusieurs dizaines de morts chaque jour. Or, à ce rythme infernal, les fosses communes commencent à se remplir dangereusement.

Rendez-vous compte : non loin de Picpus se trouvait le jardin de l’ancien couvent des religieuses chanoinesses de Saint-Augustin. Sous ces herbes se trouvaient des fosses communes avec pas moins de 1306 personnes enterrées, parmi lesquels des nobles, des militaires, des moines ou encore des nonnes.

À partir de 1796, les terres vont être rachetées par la princesse allemande Amélie de Salm-Kyrbourg, dont le mari a été tué par la guillotine. Puis une société de nobles, menée par l'épouse du marquis de la Fayette, décide d'y fonder un cimetière. Il faut dire que la pauvre a vu sa famille décimée : sa grand-mère, sa mère et sa sœur aînée ont toutes perdu la vie à cause de la guillotine.

Dans ce cimetière on retrouve ainsi la tombe du célèbre marquis de la (...)

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