Philippe Barbarin : « Gérard Collomb avait une belle humanité »

Philippe Barbarin, le 22 mai 2022.  - Credit:JEFF PACHOUD / AFP
Philippe Barbarin, le 22 mai 2022. - Credit:JEFF PACHOUD / AFP

Aujourd'hui professeur au séminaire de Rennes et aumônier à la maison mère des Petites Sœurs des pauvres, Philippe Barbarin a quitté la Bretagne, où il vit désormais, pour participer à la cérémonie des obsèques de Gérard Collomb, décédé à l'âge de 76 ans des suites d'un cancer de l'estomac, ce mercredi 29 novembre, en la cathédrale Saint-Jean de Lyon. « Le jour où Gérard Collomb meurt, il était normal que je vienne », nous confie celui qui fut l'archevêque de la ville durant dix-huit ans.

« Le jour où j'ai dit ma dernière messe ici, le 28 juin 2020, dans cette même cathédrale, ce fut celui où Gérard Collomb a perdu les élections, se souvient Philippe Barbarin. C'était très touchant. Nous avons eu un parcours commun, puisqu'il est devenu maire pour la première fois en 2001, et que j'ai été nommé archevêque en 2002. Nous avons cheminé ensemble. Nous nous sommes retrouvés souvent côte à côte. Je l'aimais beaucoup. Nous avions des relations directes, simples, fraternelles. »

« C'était une belle figure »

Du maire emblématique de Lyon, Mgr Barbarin retient l'ouverture d'esprit. « Il avait le compas large, souligne le prélat. Il était attentif à toutes les catégories de personnes, il se laissait arrêter par les pauvres dans la rue. C'était une belle figure. » Les deux hommes eurent souvent l'occasion d'avoir ensemble des échanges profonds, « des dizaines de fois », témoigne Philippe Barbarin.

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