"Je peux sourire": la joie de Hadas Kalderon après la libération de ses enfants, ex-otages du Hamas

"Je peux respirer, je peux sourire". Hadas Kalderon, la mère d'Erez et Sahar, deux mineurs franco-israéliens libérés par le Hamas ce lundi, fait part de sa joie après le retour de ses enfants en Israël.

Erez et Sahar Kalderon, 12 et 16 ans, ainsi qu'Eitan Yahalomi, 12 ans, sont arrivés en Israël dans le cadre de l'accord de trêve avec le mouvement islamiste palestinien. Ils avaient été pris en otage le 7 octobre lors de l'attaque du Hamas dans le sud d'Israël.

Leur père toujours otage

Leur mère s'est dite "très heureuse" de leur retour, lors d'une conférence de presse ce jeudi 30 novembre. "C'était un moment très enthousiasmant de les revoir et je ne pouvais même pas croire que c'était vrai, c'était comme un fantasme", a décrit Hadas Kalderon.

"Nous avons connu un moment très très dur et l'histoire n'est pas terminée, il faut encore lutter pour que leur père puisse revenir", a-t-elle affirmé. Leur père a également été enlevé par le Hamas le 7 octobre. "Il faut recommencer à combattre" pour lui et "pour que les autres personnes kidnappées puissent revenir à la maison", a-t-elle martelé.

"J'ai découvert que mes enfants étaient forts"

Pendant leur captivité, les enfants "ont dû faire face à des situations qu'aucun enfant, qu'aucun adolescent, qu'aucune personne ne devrait connaître", a déclaré Hadas Kalderon, ajoutant qu'"ils ont vécu des moments très durs".

"Mais j'ai découvert que mes enfants étaient forts et j'étais très heureuse de voir qu'ils avaient survécu", a-t-elle poursuivi.

Désormais, la famille doit "tout reconstruire" car leur maison a été détruite lors de l'attaque du Hamas le 7 octobre. Hadas Kalderon a aussi tenu à remercier les personnes qui ont œuvré à la libération de ses enfants.

"Je voudrais remercier les autorités israéliennes et le gouvernement français" et particulièrement "le président macron et l'équipe très professionnelle de l'ambassade de France en Israël qui nous ont accompagnés avec sensibilité et sagesse et qui ont fait tout leur possible", a-t-elle déclaré.

"Nous commençons une nouvelle vie, mais pas encore au complet parce qu'on attend encore leur père", a-t-elle encore affirmé.

Article original publié sur BFMTV.com