Peur sur la ville (C8) - Jean-Paul-Belmondo : "On m’aimait autant en flic qu’en voyou"

“Après avoir investi si souvent le costume de voleur, j’allais tester celui de gendarme. Sauf qu’il n’était pas question pour moi qu’il soit rigide, amidonné. Je me voyais plutôt adopter un style décontracté, à l’américaine, à l’image d’un inspecteur Harry." En 1975, Belmondo se réinvente et pose, s’en doute-t-il seulement, les jalons d’une nouvelle carrière, un deuxième souffle résolument populaire avec, comme unique boussole, le divertissement. L’acteur n’a pas digéré les critiques injustes qui ont accueilli Stavisky, d’Alain Resnais, sur la Croisette l’année précédente. Le film n’a attiré qu’un million de spectateurs, un succès pour Alain Resnais, un échec pour Belmondo. Parmi les flèches assassines : on lui reproche son Stavisky sympathique ! Sympathiques, dorénavant, tous ses personnages le seront, outrageusement même ! Ce sera l’ADN de son immense popularité.

À lire également

"Il aimait bien les putes" : Anny Duperey se confie sur Jean-Paul Belmondo

UN VOLTIGEUR ÉMÉRITE

Chassé de l’antigang après une bavure, le commissaire Letellier ouvre le bal. "Ce n’est pas un simple flic, mais une espèce de génie de la traque et un voltigeur émérite", dixit l’acteur. Comme son ami Verneuil, Belmondo a été ...

Lire la suite sur Télé 7 Jours

A lire aussi