Peter Brook, avalanche en Italie et Liz Cheney : les informations de la nuit

Décès du légendaire metteur en scène Peter Brook. Après avoir révolutionné pendant des décennies la mise en scène de théâtre et d’opéra, en débarrassant l’espace scénique des décors et accessoires superflus au profit d’un jeu d’acteurs incandescent, Peter Brook est décédé ce week-end à Paris à l’âge de 97 ans. « Ses mises en scène, auxquelles ont participé les plus illustres acteurs de théâtre, ont captivé – ou choqué – le public », observe la BBC. Né à Londres, Peter Brook exerça son art au théâtre, avec ses légendaires relectures de Shakespeare (« Le Roi Lear » et « Le Songe d’une nuit d’été », notamment), mais aussi à l’opéra (« Salomé », « La Bohème », « Don Giovanni » ou sa « Tragédie de Carmen », d’après le chef-d’œuvre de Bizet), à Broadway (« Marat/Sade ») et même au cinéma, avec l’adaptation de « Sa majesté des mouches » de William Golding. « Après des années d’approche peu orthodoxe de Shakespeare ou Puccini, il s’est installé à Paris, où il est devenu encore plus audacieux et expérimental », écrit Variety. Dans l’écrin dépouillé du Théâtre des Bouffes du Nord, il s’essaiera inlassablement à toutes les expérimentations possibles, avec son Centre international de créations théâtrales. C’est là qu’il reprendra notamment « Le Mahabarata », l’une des ses pièces les plus célèbres, créée en 1985 au Festival d’Avignon, une épopée de neuf heures adapatée quelques années plus tard pour la télévision et le cinéma.

Italie : au moins six morts dans une avalanche. Un énorme bloc du glacier de la Marmolada, dans la Alpes italiennes, s’est détaché dimanche, emportant sur son passage deux groupes de randonneurs, et faisant six morts et huit blessés. Quinze personnes sont encore portées disparues, selon les secours. « C’est une catastrophe inimaginable, un carnage tel qu’il sera difficile d’identifier les victimes avec certitude, car les corps ont été démembrés » par les rochers et les morceaux de glace, ont déclaré les enquêteurs à La Stampa. L’avalanche a dévalé la montagne à une vitesse de 200 km/h, ne laissant aucune chance aux randonneurs, précise le quotidien. Selon les experts, la catastrophe serait une conséquence directe de la canicule qui sévit actuellement dans la région, imputable au réchauffement climatique. Samedi, une température record de 10 °C avait été enregistrée au sommet du glacier.

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