Penélope Cruz : L'Immensita est-il l'un de ses plus beaux rôles ?

ÇA PARLE DE QUOI ?

Rome dans les années 1970. Dans la vague des changements sociaux et culturels, Clara et Felice Borghetti ne s’aiment plus mais sont incapables de se quitter. Désemparée, Clara trouve refuge dans la relation complice qu’elle entretient avec ses trois enfants, en particulier avec l’aînée née dans un corps qui ne lui correspond pas. Faisant fi des jugements, Clara va insuffler de la fantaisie et leur transmettre le goût de la liberté, au détriment de l’équilibre familial…

TOUT SUR SA MÈRE ?

Valeria Golino dans Respiro. Charlotte Gainsbourg dans The Golden Door. Emmanuele Crialese n'est peut-être pas le plus prolifique des cinéastes, avec ses cinq longs métrages sortis en un peu plus de vingt-cinq ans. Mais sa capacité à offrir de beaux rôles à ses actrices, ou à les mettre en valeur avec sa caméra, n'est plus à prouver.

C'est encore plus flagrant lorsque l'on voit la manière avec laquelle il filme Penélope Cruz dans les premières scènes de L'Immensita, passé par la Compétition du dernier Festival de Venise. Des très gros plans sur le visage de la comédienne espagnole où transparaissent le stylisation de la mise en scène du réalisateur, qui nous offre également d'étonnantes séquences musicales mais sait aussi se faire plus discret et terre-à-terre.

Autant d'aspects au service d'un film que son auteur décrit comme son plus personnel. "Ça a toujours été 'mon prochain film', mais à chaque fois, il cédait sa place à une autre histoire, comme si je n’avais pas encore la maturité nécessaire pour me sentir prêt", explique-t-il. "C’est mon film le plus personnel, un voyage dans la mémoire à travers des souvenirs, tantôt précis, tantôt vagues, et des impressions d’un temps passé, revisitées et retravaillées à travers le prisme de l’expérience que j’ai acquise aujourd’hui."

L'Immensita nous emmène donc dans l'Italie des années 70. Et les ruptures de ton de sa mise en scène s'accordent avec sa narration, qui passe souvent d'un sujet à l'autre. Même s'il en est question dans le synopsis, "[ce] n'est pas seulement un film sur l'identité de genre." On y parle également de violences domestiques ou de relation parent-enfant.

Un voyage dans la mémoire à travers des souvenirs

D'aucuns pourraient pointer du doigter le fait que le film brasse trop de sujet différents en si peu de temps (un peu plus de quatre-vingt-dix minutes). Ou que les thèmes et la présence de Penélope Cruz entraîneront une comparaison avec son travail chez Pedro Almodovar. Sans égaler ses prestations dans Volver ou Madres Paralelas, L'Immensita s'inscrit immédiatement dans les plus beaux rôles de l'actrice espagnole.

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Dès les premiers instants, Emmanuele Crialese sait mettre en valeur sa beauté et la profondeur de son jeu, qui passe parfois par de simples regards. Et le duo qu'elle forme avec Luana Giuliani, interprète de sa fille, est d'une telle justesse que les plus belles scènes de ce drame viennent très souvent d'elles.

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