"Des paris à tenter", Roy explique comment Brest prépare son mercato en vue de la Ligue des champions

Pour le Stade Brestois, le plus dur commence. Après le bain d’euphorie consécutif à la qualification directe pour la Ligue des champions obtenue dimanche soir à l’issue d’une dernière journée de Ligue 1 complètement folle, le club du Finistère se prépare à vivre un été très mouvementé. Entre les sollicitations pour les joueurs bretons et les renforts attendus, Eric Roy ne devrait pas avoir le temps de s’ennuyer.

Sur le plan personnel, celui qui a été élu meilleur entraîneur de Ligue 1 reconnaît qu’il a reçu des propositions de clubs étrangers mais assure qu’il sera bien sur le banc brestois à la reprise: "J’ai encore un an de contrat. Aujourd’hui, je ne me vois pas ailleurs qu’à Brest, a-t-il confirmé jeudi dans l’émission Rothen s’enflamme. Maintenant l’instabilité du mercato est pour tout le monde. Elle est aussi sur les directeurs sportifs."

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A propos de l’avenir, toujours incertain, de Grégory Lorenzi, le technicien est dans le doute: "Je n’ai aucune info. C’est à lui qu’il faut poser la question. On est dans une semaine décisive parce qu’il rencontre le président, le board, pour déterminer ensemble une feuille de route. Des moyens? On ne demande pas des sommes faramineuses mais on veut avoir des choses arrêtées, factuelles: 'Vous avez une enveloppe de tant est-ce que vous êtes capables de renforcer l’équipe avec ça ?'"

Bradley Locko, l'exemple à suivre

Avec la Ligue des champions, Brest devra en effet renforcer son effectif mais toujours avec des moyens relativement limités. "On est obligé de faire des paris comme on l’a fait avec Bradley (Locko). C’était un joueur qui n’était plus désiré à Reims quand il est venu chez nous. On est là pour relancer des joueurs ou faire éclore ceux qui n’ont pas de temps de jeu ailleurs."

A ce titre, Eric Roy a déjà une idée précise de ce qu’il faut mettre en place cet été pour le mercato: "Ce qu’on veut surtout renforcer c’est du 14e au 22e joueur. Si on arrive à garder nos forces vives, idéalement, l’idée est d’avoir des doublures à chaque poste avec le même niveau, ou pratiquement, que les titulaires. Cela permet de faire tourner à chaque match tout en gardant un bon niveau de jeu", conclut le coach brestois.

Article original publié sur RMC Sport