Paris à la campagne : découvrez les projets utopiques du candidat Ferdinand Lop

« Pour les étudiants, un seul homme peut changer le destin de la nation : le magnétique Ferdinand Lop, professeur, éditeur, poète, peintre, politologue… », écrit avec une pointe d’ironie un reporter du magazine Life présent ce soir-là. Soudain, la foule scande « lop-lop-lop-lop » et porte jusqu’à la tribune un petit homme sec d’une cinquantaine d’années, moustache rousse, chapeau noir à large bord et cravate en lacet. Il dévoile ses mesures, parmi lesquelles on peut distinguer, par exemple, l’extinction du paupérisme après 22 heures, le prolongement du boulevard Saint-Michel jusqu’à la mer, l’installation de Paris à la campagne… Lop pense aussi aux femmes : il veut octroyer une pension à l’épouse du soldat inconnu et propose de réduire la durée de la grossesse à sept mois ! « Les intellectuels et l’élite sont derrière moi. Demain je serai appelé au pouvoir », affirme le candidat avec force.

Né à Marseille en 1891, l’homme devient assistant parlementaire après ses études. Sa carrière est brève car son excentricité et ses diatribes passent mal au palais Bourbon. Dans les années 1930, il travaille chez un éditeur du Quartier latin. Il séduit les étudiants en réclamant la pose d’un toboggan place de la Sorbonne et de trottoirs roulants pour faciliter le travail des péripatéticiennes ! Ce personnage loufoque ne manque pas de courage. Sous l’Occupation, Lop, que son fan-club a élu « maître » à la place du maréchal Pétain, participe chaque année à une soirée d’anniversaire donnée en (...)

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