« Parents à perpétuité » : faut-il regarder le téléfilm de France 2 tiré d’une histoire vraie ?

Natacha Lindinger (Laurence) et Éric Caravaca (Éric) dans Parents à perpétuité.  - Credit:Sarah ALCALAY/FTV/EVS Prod /  Sarah ALCALAY/FTV/EVS Prod
Natacha Lindinger (Laurence) et Éric Caravaca (Éric) dans Parents à perpétuité. - Credit:Sarah ALCALAY/FTV/EVS Prod / Sarah ALCALAY/FTV/EVS Prod

« Je suis la mère d'un tueur et d'un violeur. Nous sommes pétris de honte et de chagrin. Mais nous aimons Guillaume, nous restons ses parents. » À la barre du tribunal où est jugé son fils, Laurence Foissinot (Natacha Lindinger) témoigne de l'étendue de son désarroi et de sa culpabilité face aux crimes commis par celui qu'elle a enfanté. Et qu'elle continue pourtant de chérir. Un enfer personnel retracé dans Parents à perpétuité, diffusé ce mercredi 29 mai sur France 2.

Librement adapté du livre-récit éponyme de Sophie et Dominique Moulinas (publié aux éditions Flammarion), dont le fils schizophrène de 17 ans a été condamné à perpétuité en 2013 pour viols et meurtre, ce téléfilm ausculte le quotidien déchirant d'un couple confronté à l'inacceptable : ils ont donné naissance à un criminel…

À LIRE AUSSI « Les Gouttes de Dieu » : une série sur le vin à savourer sur France 2 ! Comment réagir avec son enfant capable de tuer ? Comment expliquer l'origine du mal et gérer la culpabilité vis-à-vis des victimes ? Concilier l'amour et le soutien filial avec les exigences de la justice et de la nécessaire peine ? Autant d'insolubles questions qui traversent cette fiction sensible, intelligemment écrite et impeccablement interprétée…

Le chemin de croix des parents d'un meurtrier

Elle s'ouvre alors que Laurence et Éric Boissinot (Éric Caravaca), cadres sans histoire et parents aimants, sont sur le point de partir en vacances avec leurs trois enfants. Un projet avorté quand [...] Lire la suite