Parcoursup : une professeur au lycée Henri-IV témoigne

Parcoursup… voici le mot le plus employé en ce moment dans les salles de professeurs des lycées de France ainsi que dans les familles où un grand adolescent bientôt adulte se prépare à faire ses premiers pas dans l’enseignement supérieur

Que se cache-t-il derrière ce mot à la sonorité si peu agréable : le nom d’une plateforme où de date butoir en date butoir émaillant leur année de terminale, nos futurs bacheliers jouent leur avenir. Il traîne avec lui des acronymes barbares pour qui n’est pas concerné de près par la multitude de filières que propose l’enseignement supérieur français : BTS, ECG, IUT, CPGE, BTS, MPSI, BCPST, CPES, ESH, HLP et j’en passe.

Le 14 mars prochain, la plateforme aura englouti les vœux de près de 700 000 élèves de terminale. Leur avenir sera désormais entre les mains des recruteurs, de la machinerie Parcoursup… et de leur bonne étoile. S’ouvrira alors le temps des recruteurs, professeurs et chefs d’établissement, à qui l’on concède quelques jours pour éplucher, trier, classer des milliers de dossiers qui se déverseront des serveurs informatiques sur leur disque dur sous la forme de fichiers PDF constitués de plusieurs milliers de pages.

L’angoisse générée par ladite procédure n’a d’égal que l’embarras dans lequel nous nous trouvons pour mener à bien notre mission

L’angoisse générée par ladite procédure pour nos élèves et leurs parents n’a d’égal que l’embarras dans lequel nous nous trouvons pour mener à bien notre mission de recruteur.
Deux m...


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