Papouasie-Nouvelle-Guinée : les survivants face à la crainte d’une épidémie après la catastrophe

Un village entier avait été décimé. Les survivants du glissement de terrain meurtrier en Papouasie-Nouvelle-Guinée font face à un « risque important d’épidémie » et n’ont pas encore reçu suffisamment de vivres et d’eau potable, a alerté ce jeudi 30 mai l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Six jours après le drame qui a enseveli une localité de la province d’Enga, dans le centre du pays, le bilan humain reste incertain. Selon le gouvernement, quelque 2 000 personnes ont été ensevelies mais l’imagerie satellite, des experts en catastrophes et des responsables locaux suggèrent un bilan heureusement moins élevé.

Alerte au paludisme et au choléra

Jeudi, l’OIM a déclaré que les sources d’eau étaient contaminées et le risque de maladie de plus en plus grand. « Les ruisseaux qui s’écoulent (au milieu) des débris sont contaminés et présentent un risque important d’épidémie », a déclaré l’organisation, qui a notamment adressé une mise en garde vis-à-vis du paludisme.

Cette maladie est notamment transmise par les moustiques, friands des eaux stagnantes accumulées après ces glissements de terrain. Aussi, d’autres maladies comme le choléra peuvent apparaître en consommant une eau contaminée par ces eaux stagnantes. « Parmi les priorités, il faut s’assurer que les gens sont vaccinés et se font vacciner » a déclaré à la chaîne ABC le Dr Amesh Adalja, spécialiste des maladies infectieuses à Baltimore, aux États-Unis.

L’OIM a dit avoir fait de l’acheminement d’eau ...


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