Papouasie-Nouvelle-Guinée : l’ONU redoute plus de 670 morts après le glissement de terrain

La catastrophe naturelle a pris de cours les habitants d'un village qui ont été ensevelis sous des amas de boue et de gravats pendant leur sommeil.  - Credit:Mohamud Omer/AP/SIPA / SIPA / Mohamud Omer/AP/SIPA
La catastrophe naturelle a pris de cours les habitants d'un village qui ont été ensevelis sous des amas de boue et de gravats pendant leur sommeil. - Credit:Mohamud Omer/AP/SIPA / SIPA / Mohamud Omer/AP/SIPA

Un glissement de terrain survenu dans la nuit du jeudi 23 au vendredi 24 mai en Papouasie-Nouvelle-Guinée a enseveli 150 maisons d'un village de ce pays du Pacifique Sud. L'ONU redoute un terrible bilan humain : « On estime que 670 personnes sont mortes », a déclaré ce dimanche à l'AFP Serhan Aktoprak, fonctionnaire des Nations unies pour les migrations, basé à Port Moresby, la capitale de la Papouasie-Nouvelle-Guinée.

La catastrophe naturelle est arrivée vers 3 heures du matin dans la province d'Enga, au centre du pays, prenant de cours les habitants d'un village qui ont été ensevelis sous des amas de boue et de gravats pendant leur sommeil. « La situation est terrible, la terre continue de glisser. L'eau coule et cela crée un risque énorme pour toutes les personnes présentes », a encore indiqué, ce dimanche, Serhan Aktoprak, précisant que plus d'un millier de personnes avaient dû fuir la zone sinistrée. Pour les habitants de la région, le glissement de terrain a dû être déclenché par les fortes pluies qui se sont abattues sur la région ces dernières semaines.

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Le village en question compte près de 4 000 habitants, et, du fait de sa localisation, se trouvait être un point de ralliement pour nombre de chercheurs d'or de la région. Alors qu'il faudra probablement des jours, voire des semaines, pour arrêter un bilan définitif, cinq corps et la jambe d'un sixième avaient été retrouvés samedi soir. « Les gens utilisent [...] Lire la suite