Le pape François évoque Bethléem et la guerre Israël-Hamas lors des célébrations de Noël au Vatican

Un Noël en temps de guerre. Lors des célébrations de Noël à Rome, le pape François s’est exprimé à plusieurs reprises au sujet de la guerre de la guerre, à commencer par la messe de Noël, face à quelque 6 500 fidèles rassemblés dans la Basilique Saint-Pierre, ce dimanche 24 décembre.

« Notre cœur, ce soir, est à Bethléem, où le prince de la paix (Jésus) est encore rejeté par la logique perdante de la guerre, avec le fracas des armes qui, aujourd’hui encore, l’empêche de trouver une place dans le monde », a-t-il déclaré depuis le Vatican, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous.

Bethléem, la ville qui a vu naître Jésus-Christ d’après la tradition chrétienne, est d’habitude le lieu de rendez-vous de milliers de fidèles à cette période de l’année. En plein contexte de guerre entre Israël et le Hamas, les fêtes de fin d’année y ont été annulées exceptionnellement, en signe de solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza, qui ont encore été touchés dans la nuit de Noël par des bombardements israéliens. Les pèlerins ont ainsi déserté la ville.

« Pensons à la Palestine, à Israël, à l’Ukraine »

Ce lundi 25 décembre, le chef de l’Église catholique a, lors de son traditionnel discours « Urbi et Orbi » (« à la ville de Rome et au monde »), demandé « que cessent les opérations militaires, avec leur effroyable suite de victimes civiles innocentes, et que l’on remédie à la situation humanitaire désespérée en ouvrant à l’arrivée de l’aide humanitaire », a-t-il lancé à la foule. « Le regard et le cœur des chrétiens du monde entier sont tournés vers Bethléem, là où règnent aujourd’hui la douleur et le silence », a-t-il dit lundi.

Une semaine avant Noël déjà, lors de la prière hebdomadaire de l’Angélus, le pape François avait déjà évoqué le conflit dans la bande de Gaza. « Je continue à recevoir de Gaza des nouvelles très graves et douloureuses. Des civils sans défense sont la cible de bombardements et tirs », avait-il notamment déclaré, alors qu’une mère et sa fille avaient été tuées par un soldat israélien dans une paroisse catholique à Gaza.

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