Pap Ndiaye réfute les constats d’un syndicat sur l’absence de profs

Le ministre de l’Éducation Pap Ndiaye estime que la rentrée scolaire a été « bonne ». (Photo d’illustration : le 7 septembre à l’Élysée)
LUDOVIC MARIN / AFP Le ministre de l’Éducation Pap Ndiaye estime que la rentrée scolaire a été « bonne ». (Photo d’illustration : le 7 septembre à l’Élysée)

LUDOVIC MARIN / AFP

Le ministre de l’Éducation Pap Ndiaye estime que la rentrée scolaire a été « bonne ». (Photo d’illustration : le 7 septembre à l’Élysée)

POLITIQUE - Deux semaines après la rentrée scolaire, il est l’heure de faire le bilan de la pénurie d’enseignants. Le syndicat Snes-FSU a mené l’enquête dans 554 établissements. Résultat, avancé le 6 septembre : il manquait au moins un professeur sur un poste fixe dans 62 % d’entre eux. Des chiffres que ne confirme pas le ministre de l’Éducation nationale, pour qui la rentrée scolaire a été « bonne ».

« La rentrée s’est bien passée », a affirmé Pap Ndiaye sur franceinfo ce lundi 12 septembre, en réfutant les constats alarmistes et les chiffres avancés par le principal syndicat enseignant du second degré.

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Ce ne sont « pas des chiffres que je confirme », a-t-il commenté, concédant cependant quelques « absences frictionnelles », « des problèmes à régler » : « c’est de la dentelle dont s’occupent les rectorats ».

« Moins de contractuels, c’est notre objectif »

Pour faire face à la pénurie de nouveaux enseignants et assurer sa promesse d’un professeur devant chaque classe à la rentrée scolaire, Pap Ndiaye a indiqué que 4 500 nouveaux professeurs contractuels avaient été recrutés pour cette année scolaire, sur un total de 35 000 personnels non-titulaires employés par l’Éducation nationale.

« Moins de contractuels, c’est notre objectif », a cependant avancé le ministre de l’Éducation nationale qui a précisé qu’un concours de recrutement exceptionnel aurait lieu au printemps de 2023 pour le premier degré.

Dans la perspective d’une revalorisation du métier enseignant, Pap Ndiaye a confirmé le passage à un salaire plancher de 2 000 euros net pour les enseignants en début de carrière à partir de septembre 2023 mais aussi des augmentations pour les professeurs en « milieu de carrière » à cette même échéance.

Le ministre a annoncé par ailleurs une « augmentation conditionnelle liée à des tâches supplémentaires que nous allons proposer aux enseignants volontaires à partir du mois d’octobre ». Emmanuel Macron avait proposé jeudi un « pacte pour les enseignants » incluant des missions supplémentaires, comme le suivi individualisé ou des tâches d’encadrement. Pap Ndiaye a précisé que ces missions pourraient intégrer des tâches que certains enseignants font déjà.

Le ministre de l’Éducation nationale est confronté à une crise majeure des recrutements et au chantier de la revalorisation salariale. La profession connaît une crise d’attractivité sans précédent, avec plus de 4 000 postes non pourvus cette année aux concours enseignants dans le pays (sur 27 300 postes ouverts dans le public et le privé).

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