Pakistan : Imran Khan confirme sa popularité et “entre dans l’histoire”

“Il en a vaincu plus d’un”, titre le Daily Times dans son édition du lundi 17 octobre, au lendemain de la victoire d’Imran Khan aux élections législatives partielles. “Le président du Pakistan Tehrik-e-Insaf (PTI) [“Mouvement du Pakistan pour la justice”] et ex-Premier ministre Imran Khan a gagné six des sept sièges auxquels il s’était présenté dans les scrutins partiels qui se sont tenus dans onze circonscriptions à travers le pays”, apprend-on dans le quotidien de Lahore. Sur les onze sièges en jeu, huit étaient des sièges de l’Assemblée nationale et trois de l’Assemblée locale de la province du Pendjab.

Ces élections législatives partielles ont été organisées pour remplacer les sièges laissés vacants après la démission des députés du parti d’Imran Khan au mois d’avril. Ces derniers avaient jeté l’éponge en signe de protestation après l’éviction de leur leader. L’ex-Premier ministre, démis de ses fonctions après une motion de censure, confirme donc sa popularité dans les urnes. En se présentant personnellement dans sept circonscriptions, il avait fait de ces scrutins un référendum sur sa popularité.

En en remportant six sur sept, il gagne largement son pari. Il “bat son propre record de victoires établi à 5 sièges” et le record national. Jamais un homme politique n’avait été élu dans tant de circonscriptions à la fois. Dans un autre article publié au cours de la journée de lundi sur son site Internet, le Daily Times estime ainsi qu“Imran Khan est entré dans l’histoire”. Le président du PTI ne pourra néanmoins conserver qu’un seul siège et de nouvelles élections devront être organisées dans les autres circonscriptions.

Depuis qu’il n’est plus Premier ministre, Imran Khan s’est érigé en figure d’opposition au gouvernement de coalition de Shehbaz Sharif. Il a organisé de grands rassemblements dans le pays, exigeant l’organisation d’élections générales anticipées. Mais l’avenir politique d’Imran Khan et de son parti est menacé par plusieurs procédures judiciaires, notamment pour financement illégal de parti politique. Une condamnation pénale pourrait l’empêcher de se présenter aux élections pendant cinq ans.

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